Ne laissez pas les contrefacteurs faire du profit au détriment de votre santé
A propos de l'auteur
Laurie Dempsey’s responsabilité liées à la création de politiques et de solutions visant à empêcher les contrefaçons de franchir les frontières. Son département assure la liaison avec les personnes sur le terrain qui contrôlent et saisissent les produits contrefaits. Elle se concentre également sur les initiatives visant à informer le public des dangers des contrefaçons. Dans son article, elle explique que le meilleur moyen de lutter contre les contrefaçons et de préserver la santé et la sécurité des consommateurs consiste à les éduquer et à collaborer avec eux.
Ne laissez pas les contrefacteurs faire du profit au détriment de votre santé
Ces dernières années, nous avons vu de nombreuses agences gouvernementales redoubler d’efforts pour lutter contre les contrefaçons afin de protéger les fabricants légitimes et d’assurer la sécurité des consommateurs. La tâche n’est pas facile. Rien qu’aux États-Unis, près de trois billions de dollars d’importations commerciales sont traités chaque année, avec en moyenne plus de 30 millions de déclarations en douane. Ce volume impressionnant facilite le passage des produits illégaux des contrefacteurs. (Consultez un rapport contenant les chiffres de l’année fiscale 2020.)
Pour certaines personnes, recevoir un produit contrefait de mauvaise qualité ou qui ne correspond pas à leurs attentes peut être simplement irritant. Certains peuvent même se demander quel est le problème des contrefaçons. C’est juste un sac contrefait, n’est-ce pas ? Cependant, non seulement la contrefaçon finance d’autres activités illégales comme la traite des êtres humains et le trafic de drogue, mais les produits contrefaits que vous achetez peuvent également présenter un danger pour votre santé.
L’un des secteurs sur lequel mon service du bureau des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) se concentre est celui des produits contrefaits pouvant avoir un impact négatif sur la santé et la sécurité générales des personnes, comme les médicaments, les produits pharmaceutiques, les appareils électroniques, les batteries et même les vêtements. En 2020, cela concernait également les équipements de protection individuelle (EPI) et les kits de test de la COVID-19.
Le type de contrefaçon le plus dangereux
Les produits médicaux et pharmaceutiques contrefaits comptent parmi les contrefaçons les plus insidieuses, non seulement parce qu’ils ne fonctionnent pas, ne guérissent pas ou ne soignent pas comme promis, mais parce qu’ils mettent également en danger la vie des utilisateurs. Cette tendance a connu un véritable pic lors de l’avènement de la pandémie du coronavirus. Les consommateurs, les professionnels de la santé et les prestataires de soins de santé ont tous fait tout leur possible pour disposer d’un nombre suffisant d’EPI pour se protéger et protéger le grand public, et les contrefacteurs ont exploité ce besoin.
Parmi les exemples de contrefaçons liées à la COVID-19 figurent les masques de protection. Le masque peut ne pas fonctionner ou ne pas protéger comme promis, laissant croire aux consommateurs qu’il est plus efficace qu’il ne l’est réellement. Les contrefaçons de désinfectants pour les mains ou de lingettes contenant une dose incorrecte de désinfectant en sont un autre exemple. L’émergence de kits de test non approuvés, qui ne répondent pas aux normes de la Food and Drug Administration, est encore plus effrayante.
Une façon d’identifier ces contrefaçons est qu’elles ne sont pas fournies par les canaux commerciaux habituels, les chaînes d’approvisionnement médicales ou les agences gouvernementales. Un consommateur privé doit se méfier des offres médicales directes, en particulier celles qui font de grandes déclarations pour un petit prix.
Opération Stolen Promise (promesse volée)
D’autres agences gouvernementales travaillent également à la protection des consommateurs contre la menace de fraude et d’activité criminelle liées à la COVID. Par exemple, l’agence Homeland Security Investigations (HSI) de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis a lancé l’opération Stolen Promise (promesse volée). Cette opération a été lancée à la suite de multiples saisies et de commentaires de consommateurs révélant que des EPI contrefaits et d’autres produits médicaux contrefaits étaient en circulation.
L’opération Stolen Promise (promesse volée) se concentre sur la traque des fraudes et des contrefaçons dans le domaine médical. Cette opération bénéficie d’une part de l’expertise du HSI en matière d’enquêtes criminelles et, d’autre part, elle donne aux consommateurs ordinaires la possibilité de s’impliquer. Le site Web aide les visiteurs à apprendre à identifier et à signaler les fraudes potentielles liées à la COVID-19.
À ce jour, près de 1 000 saisies liées à la COVID-19 ont été réalisées grâce à l’opération Stolen Promise (promesse volée). La plateforme connaît un grand succès car elle ne se contente pas d’éduquer les consommateurs, mais les incite également à devenir des partenaires dans la lutte contre la criminalité, par exemple grâce à la fonction de « signalement » (un lien e-mail). Mon agence, le CBP, continue de travailler aux côtés de la HSI pour saisir des cargaisons de kits de test de COVID-19, de kits de traitement, de remèdes homéopathiques et de prétendus produits antiviraux et EPI mal étiquetés, frauduleux, non autorisés ou interdits.
J’aimerais ajouter que vous pouvez également signaler une fraude au portail qui vend le produit. Vous pouvez également le faire via notre programme e-Allegations. ll s’agit d’un portail en ligne via lequel la communauté commerciale et le grand public peuvent signaler des violations commerciales présumées aux services des douanes et de la protection des frontières des États-Unis. Rien que l’année dernière, plus de 15 000 allégations électroniques ont été soumises.
Votre protection lors des achats en ligne
Comment éviter d’acheter des contrefaçons ? J’aimerais vous donner quelques conseils pratiques pour vous aider à identifier et à éviter d’acheter des produits frauduleux, en particulier lorsque vous commandez en ligne et que vous n’avez pas la possibilité d’examiner un article pour voir s’il a été mal fabriqué ou s’il ne semble pas correct.
Voici quelques règles empiriques pour vous assurer de ne pas tomber dans les pièges tendus par les contrefacteurs ou autres fraudeurs :
Restez sur les sites des marques
- Nous vous recommandons de faire vos achats sur les portails en ligne officiels de vos magasins ou marques préférés. En achetant sur ces sites, vous avez beaucoup moins de risques de tomber sur des produits ou des pièces contrefaits.
Le prix est un indice
- Lorsque vous utilisez d’autres portails d’achat en ligne, un prix trop bas est un indice clé. Si le prix semble trop beau pour être vrai, en particulier pour les marques de luxe, il l’est probablement.
Les promesses du produit
- Comment le produit est-il décrit ? Les descriptions sont-elles exagérées ou, au contraire, vagues et peu claires ? La grammaire est-elle mauvaise ou y a-t-il des fautes d’orthographe ? La photo correspond-elle à la description du produit ? Les contrefacteurs utilisent souvent des images fausses ou photoshopées. Un autre indice est un trop grand nombre de critiques euphoriques ou de critiques répétées.
Chacun peut faire sa part
Nous pouvons tous contribuer à la lutte contre les contrefaçons. Dans mon travail, nous le faisons en sensibilisant les consommateurs grâce à de simples publicités en ligne qui montrent les dangers liés à l’achat de produits contrefaits. Nous installons également des panneaux publicitaires dans les aéroports pour avertir les voyageurs que les produits moins chers achetés à l’étranger sont souvent accompagnés de dangereux pièges. Nous visitons également les écoles pour parler aux enfants des organisations criminelles qui se cachent derrière les contrefaçons et leur présenter des échantillons. Les marques nous envoient même leurs produits. Nous montrons les vraies marques à côté des contrefaçons et aidons les enfants à prendre conscience de ce dont il faut se méfier.
La semaine mondiale de la lutte contre la contrefaçon d’UL constitue également une excellente occasion de diffuser l’information et de sensibiliser les consommateurs du monde entier, en particulier avec les achats des fêtes qui approchent. C’est pourquoi je me suis engagée ! Vous pouvez également nous aider en partageant les articles publiés au cours de la semaine et sur le site Web. Plus les gens seront informés des dangers des contrefaçons et de la manière de les éviter, plus ils pourront rester en sécurité.